– Développer la compétence (et le sentiment de compétence) de l’enseignant afin qu’il puisse être réellement un éveilleur des compétences des enfants.
– Qu’il apprenne à fonder son enseignement sur les aptitudes, les connaissances, les compétences, les acquis des enfants plutôt que de souligner ce qu’ils ne savent pas pour combler ses “lacunes”.
– Qu’il apprenne a réellement communiquer avec l’enfant, et avec un groupe d’enfants.
Communiquer, c’est
- écouter,
- moduler son message en fonction de l’interlocuteur,
- savoir négocier,
- sortir d’une relation de pouvoir pour se limiter à une relation (fonction) d’autorité,
- et pouvoir assurer une relation de sécurité, de gratifications saine, de partenaire :
jouer ensemble, chercher ensemble, travailler ensemble.
– Qu’il sache développer chez l’enfant, et donc en lui-même (et vis-à-vis de la hiérarchie et de l’institution scolaire), des capacités d’autonomie, de co-responsabilité, de coopération.
– Qu’il apprenne à voir en face lui des personnes complètes, globales, c’est-à-dire corps, intelligence, affectivité, spiritualité (intériorité).
– Qu’il tienne compte, dans son enseignement, de l’intelligence logique et aussi de l’intelligence intuitive, de la pensée analogique, créative, spontanée), autant que la pensée logique (successives, discontinue, discursive).
– Qu’il sache repérer les niveaux de développement, les phases du retour en arrière, les besoin de régression, les cycles du pouvoir personnel et permettre à l’enfant d’intégrer en la revivant une étape antérieure incomplète, inachevée, mal terminée et reprendre appui sur un stade antérieur de son développement.
– Qu’il apprenne à lire un comportement comme un signe, un appel, un message que l’enfant adresse à son entourage et qu’il puisse considérer un troubles de l’apprentissage comme un trouble de comportement ou comme un comportement tout court, donc comme un signal.